Et voilà, le NaNoWriMo 2017 est terminé. Il a été plus difficile que ceux des années précédentes. Je suis bien contente d’en avoir vu le bout, et d’avoir réussi le défi.

Statistiques finales de mon NaNoWriMo 2017

Observons tout d’abord les statistiques de cette année :

J’ai terminé le NaNoWriMo avec 50 228 mots. C’est la première fois que je m’arrête avec aussi peu de mots (bon, à une centaine près, et généralement je ne dépasse pas beaucoup les 50 000).

Ce qui est assez frappant par rapport aux autres années, c’est que d’habitude je suis quasiment toujours en avance. Et cette année… non. J’ai rattrapé mon retard. J’ai essayé de l’atténuer jusqu’au bout. Mais je n’ai pas réussi à me donner un peu de tranquillité d’esprit. Ainsi, je pense que cela a été mon NaNoWriMo le plus éprouvant.

Verdict de l’aventure

La semaine dernière, je me plaignais de ne pas avoir le courage d’écrire parce que je n’étais pas certaine que mon histoire soit intéressante. Lundi 27 novembre, je suis rentrée chez moi de mon atelier d’écriture, avec quelques réflexions et quelques mots en tête, dont une phrase que j’avais gribouillée.

Je me suis dit que j’avais peut-être besoin de recul sur ce que j’avais écrit jusqu’ici durant le NaNoWriMo. Mais que je ne voulais pas m’arrêter à 43 000 mots. Alors je suis partie de la phrase gribouillée, j’en ai fait la première phrase d’une histoire, et j’ai déroulé. J’ai rédigé ce qui me venait en tête. Je n’avais pas de plan, je n’avais pas la moindre idée de là où je voulais en venir. J’ai juste écrit.

Normalement, je déconseille le changement de sujet en plein milieu du NaNoWriMo. J’avais déjà testé avec ma première participation, et c’est casse-gueule. Mais j’en avais besoin, pour essayer autre chose, pour grappiller ce qui me manquait avant de terminer le défi.

Honnêtement, je ne sais pas ce que je vais faire de ces deux textes. Il y a un roman que j’ai donc arrêté à peu près à la moitié. Et il y en a un autre que je viens à peine de commencer. L’un est plus construit que l’autre, qui ressemble davantage à un rêve que j’ai lâché sur mon clavier alors que je commençais à tomber malade. Ils ont chacun leur charme, mais je ne sais pas si ce sont des projets à poursuivre.

S’il y a une chose dont je suis certaine, c’est que je suis épuisée. Je suis heureuse d’être arrivée au bout de ce défi, de m’être remise à écrire, mais j’ai grandement besoin de repos ! Il est donc fort possible que je lève le pied sur les défis, au moins le temps de reprendre des forces.

Merci à toutes les personnes qui m’ont supportée, qui m’ont accueillie dans leurs ateliers, ou chez elles pour que j’écrive sur leurs bureaux, lits, canapés, coins de table, cartons. Sans vous, j’aurais eu bien du mal à me concentrer ♥.